Un bassin versant désigne une zone géographique qui regroupe toutes les eaux s’écoulant en son sein. Il est délimité par la ligne de partage des eaux : ainsi, chaque goutte d’eau tombant entre deux lignes de partage appartient au bassin correspondant.
Dans un bassin, l’eau s’écoule toujours de l’amont vers l’aval, c’est-à-dire des altitudes les plus élevées vers les plus basses, des montagnes jusqu’aux océans.
L’exutoire correspond à la zone la plus en aval du bassin versant, où toutes les eaux se rassemblent en un point avant de sortir du bassin.
Le profil longitudinal d’un bassin versant
Chaque bassin versant présente un gradient amont-aval.
Les cours d’eau situés en tête de bassin, c’est-à-dire les plus en amont, sont caractérisés par une vitesse de courant élevée et des eaux bien oxygénées. Les principales sources de pollution dans ces secteurs proviennent de l’agriculture, notamment via le ruissellement des eaux issues des cultures ou des pâturages vers les cours d’eau.
En descendant vers l’aval, les cours d’eau s’élargissent et deviennent plus volumineux, concentrant davantage d’eau. Le profil topographique est moins escarpé et les eaux sont plus calmes.
L’impact humain s’intensifie également en aval : pollutions chimiques, prélèvements d’eau, modifications morphologiques des rivières (aménagements liés à l’urbanisation, l’industrialisation et l’agriculture) affectent le fonctionnement naturel des milieux aquatiques.
La pente joue un rôle crucial, car elle conditionne la nature des habitats et la biodiversité présente. On observe ainsi une zonation piscicole, c’est-à-dire une répartition spécifique des espèces de poissons selon leur localisation sur le bassin versant.
Les bassins hydrographiques
Un bassin versant est défini en fonction de son exutoire. C’est en effet à partir du point de confluence de toutes les eaux que l’on peut déterminer la surface du bassin.
Les bassins hydrographiques correspondent aux grands bassins versants Français. On en compte six en France métropolitaine, dont le bassin Seine Normandie.
Depuis la première loi sur l’eau en 1964, la gestion de l’eau en France s’organise à l’échelle des bassins hydrographiques.
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