Acte 1 : à court d’eau
La Fédération Nationale pour la Pêche en France a lancé mercredi 30 juin 2021, une campagne de communication visant à alerter sur l’état des rivières françaises.
Sources taries, zones humides asséchées, niveau des rivières en baisse, il n’y a plus assez d’eau ou de débit pour que la vie piscicole se maintienne ! Sans eau, il n’y a pas de vie !
Cette campagne vise à interpeler les partenaires institutionnels, les médias et le grand public sur l’urgence environnementale liée à la gestion de l’eau et ses conséquences majeurs sur l’humanité.
#sauvonsnosrivières, les revendications
En anticipant la réunion, par les préfets, des Comités départementaux des ressources en eau et la mise en place des mesures de restriction d’usage de l’eau ; en limitant les dérogations à des situations exceptionnelles et justifiées ; en consultant systématiquement les instances représentatives de la pêche pour leur expertise territoriale et biologique.
En intégrant les retenues et les réservoirs dans un véritable projet de territoire ; en adoptant des solutions compatibles avec le fonctionnement naturel et la pérennité des milieux (retenues et réservoirs déconnectés des cours d’eau et non alimentés par des prélèvements dans les nappes souterraines).
En appliquant la réglementation existante trop souvent ignorée ; en n’autorisant aucun nouvel obstacle (barrage, microcentrale, seuil…) sur les rivières protégées.
En ne cédant à aucune pression visant à remettre en question le bien-fondé et les bénéfices de la continuité.
En accélérant les acquisitions foncières ; en amplifiant la sanctuarisation de ces milieux menacés.
En sensibilisant les acteurs et usagers sur les enjeux associés et l’urgence de préserver l’intégrité et le fonctionnement des zones humides.
La sècheresse n’est plus un phénomène exceptionnel, elle devient la norme : la gestion de la ressource en eau doit être une préoccupation centrale de l’État.
La protection des milieux naturels et des espèces doit être considérée comme prioritaire, après les besoins vitaux des êtres humains, et ne plus être sacrifiée au profit des autres usages.